QUELLES CONSÉQUENCES?

Aucun État ou organisation internationale n’a les moyens de faire face aux conséquences d’une seule détonation nucléaire, volontaire ou accidentelle. Une « mini-nuke » B61-12 représente jusqu’à plus de trois fois celle larguée sur Hiroshima, certains missiles russes ou américains jusqu’à plus de 300 fois ! (lire l’Appel #nonukes.be complet)

#balancetabombe

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La NUKEMAP est une création d‘Alex Wellerstein, qui a personnellement autorisé l’intégration de sa carte dans ce site, encore merci!

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Les armes nucléaires sont uniques dans leur puissance destructrice et la menace qu’elles représentent pour l’environnement et la survie de l’humanité.

Elles libèrent de grandes quantités d’énergie sous forme d’explosion, de chaleur et de rayonnement.

Les effets d’une bombe nucléaire de 100 KT

Il faut environ 10 secondes pour que la boule de feu d’une explosion nucléaire atteigne sa taille maximale, mais les effets durent des décennies.

Dans les instants qui suivent la détonation :

  • Dans un rayon de 3 km, une boule de feu radioactif plus chaude que le soleil et d’une puissance de 100 000 tonnes de TNT tue tout le monde.
  • Dans un rayon de 5 km La grande majorité des gens meurent rapidement des effets de l’explosion, de l’irradiation, ou d’asphyxie.
  • Dans un rayon de 10 km Près de la moitié meurent de traumatismes et des brûlures. Beaucoup succombent peu après d’irradiation et dans les incendies.
  • Dans un rayon de 80 km Les retombées radioactives se propagent. Au fil du temps, des milliers de gens meurent de cancers, et de maladies dues aux radiations.

Quelques secondes après l’explosion :

L’onde de choc

Une explosion nucléaire crée une onde de choc de plusieurs centaines de kilomètres à l’heure. L’explosion tue les gens proches de l’épicentre et provoque des lésions pulmonaires, des troubles de l’audition et des hémorragies internes chez ceux qui en sont plus éloignés. D’autres souffrent de blessures causées par l’effondrement des bâtiments et par des objets volants.

La chaleur, le feu

Le rayonnement thermique de l’explosion est si intense que presque tout, près de l’épicentre, se vaporise. La chaleur extrême provoque des brûlures graves et déclenche des incendies gigantesques sur un large périmètre. Même les gens dans des abris souterrains meurent en raison du manque d’oxygène, et des intoxications au monoxyde de carbone et au gaz carbonique.

Les radiations

Contrairement aux armes conventionnelles, les armes nucléaires libèrent des radiations ionisantes. A forte dose, elles tuent les cellules, créent des lésions organiques et provoquent une mort rapide. À faible dose, elles peuvent endommager les cellules et entraîner des cancers et des lésions génétiques. L’exposition aux rayonnements peut égale-ment accentuer le risque des effets héréditaires chez les générations futures. L’exposition aux rayonnements peut se produire à l’extérieur (à partir de particules dans l’air, l’eau et le sol) ou en interne (par inhalation et ingestion). De nombreux radio-isotopes se con-centrent dans les plantes et les animaux et donc dans la chaîne alimentaire.

En plus des dizaines de millions de morts immédiates, une guerre nucléaire régionale impliquant environ 100 bombes comme celle d’Hiroshima perturberait le climat mondial et la production agricole si gravement que plus d’un milliard de personnes risquerait de souffrir de famine. Sans causer l’extinction de la race humaine, cela mettrait fin à la civilisation moderne telle que nous la connaissons.

 

Ensuite? Aucune capacité de réponse adéquate !

Une attaque nucléaire où que ce soit dans le monde submergerait les infrastructures de santé, rendant impossible une réponse humanitaire efficace.

Les armes nucléaires détruiraient l’infrastructure sociale nécessaire pour la reconstruction après un conflit. Les systèmes de communication et les moyens de transport, les hôpitaux et les pharmacies seraient tous en ruines dans une zone de destruction complète s’étendant sur des kilomètres. Ceux qui voudraient tenter de venir en aide aux malades ou aux blessés seraient exposés à des niveaux élevés de radioactivité, et risqueraient leur propre vie. Il n’est possible nulle part de fournir une réponse efficace, ce qui met en évidence la nécessité absolue de l’abolition des armes nucléaires.

La Croix-Rouge

En accord avec la vision de son fondateur Henri Dunant, le Comité international de la Croix-Rouge s’est d’abord prononcé en faveur d’une élimination des armes nucléaires en septembre 1945, à peine quelques semaines après les bombardements de Hiroshima et Nagasaki. Il a souligné que les armes nucléaires n’épargneraient ni les hôpitaux, ni les camps de prisonniers de guerre et des civils ; « leur conséquence inévitable est l’extermination ». En 2010 le Comité a décidé que l’interdiction des armes nucléaires était une de ses priorités principales.

Les agences de l’ONU

En 1984, l’Organisation mondiale de la santé a publié une étude définitive sur les répercussions sur la santé mondiale d’une guerre nucléaire. Son rapport a conclu que les pertes en vies humaines et animales, dans l’immédiat et à plus long terme, seraient énormes, et « le sort des survivants serait physiquement et psychologiquement effroyable ». Le désarmement nucléaire est en rapport direct avec les travaux de nombreuses agences des Nations Unies, y compris ceux qui sont chargés de réfugiés, des droits de l’homme, de la sécurité alimentaire et de l’environnement.

(Textes extraits de la brochure « Des conséquence humanitaires catastrophique » de l’ICAN)